Nous voici en 2022, année de tous les changements ?
Peut-être, car l’arbre prend de plus en plus de place dans le débat public. Ou peut-être pas, le changement dépendant essentiellement du temps. Le temps que les idées évoluent et prennent ancrage, le temps que les pouvoirs publics prennent conscience et acceptent le changement, le temps que les idées « modernes » prennent la place des idées reçues, le temps que l’on apprenne à considérer l’arbre autrement.
Aujourd’hui, nous savons tous pertinemment que les modes de vie occidentaux – nos modes de vie – entrainent une évolution du climat avec toutes les conséquences qui l’accompagnent. Il en va de même pour les arbres, qui subissent nos « sautes d’humeur ». Alors même que les connaissances scientifiques font évoluer les pratiques de gestion et d’entretien de l’arbre, les métiers de l’arboriculture ornementale ne sont pas reconnus et d’aucuns s’autoproclament élagueurs ou experts sans la moindre formation ou expérience nécessaires à l’exercice de ces métiers. Les idées reçues sont encore légion appuyées sur des dogmes, courants de pensées d’un autre temps : « un arbre doit être entretenu », « il est dangereux, il faut l’abattre », « le bois mort dans un arbre, cela ne fait pas propre » …