Pour répondre aux besoins d’ encadrement des clubs dans des domaines diversifiés, le monitorat escalade se décline en plusieurs qualifications : perfectionnement technique en vue de performances diverses (Bloc, voie, en SAE ou SNE ou grandes voies) ou dans des activités plus spécialisées (terrain d’aventure, escalade artificielle, escalad’ arbre, via ferrata…).
Les objectifs de la formation au monitorat Escalad' arbre sont :
- Etre capable d'initier et perfectionner à la pratique de l’ escalad’ arbre.
- Etre capable d’ encadrer en sécurité un groupe restreint en escalad’ arbre,
- Pouvoir anticiper sur des problèmes éventuels et intervenir efficacement en cas de difficulté.
- Etre capable d’ installer des parcours sur corde.
Durée de la formation : 5 jours, soit 35 heures
Lieu : Milieu forestier, parcours aménagé et salle de cours
Public concerné : Le candidat doit être titulaire d'un des diplômes F.F.M.E. d'initiateur escalade, d'initiateur alpinisme ou de moniteur canyon.
Modalités d'inscription
Dossier de candidature :
Le dossier d'inscription à envoyer à l'organisateur comprendra :
- Une fiche d'inscription accompagnée de 30 % du coût de la formation
- Une autorisation parentale si le candidat est mineur
- une photocopie de l'A.F.P.S. ou du PSC1 ou SST à jour
Une licence FFME en cours de validité est obligatoire pour les stages d'instructeur
Le dossier complet doit parvenir au responsable de la formation dans les délais fixés au calendrier fédéral.
Pour les candidats en Formation Professionnelle Continue (FPC), un dossier spécifique sera établi, sur demande auprès du service formation de la FFME
Contenu
Présentation du contenu du stage
Calendrier des formations
- Calendrier des formations fédérales
- Calendrier des formations Moniteur Escalad' arbre
Réglementation des
Parcours acrobatiques en Forêt
Les parcours acrobatiques dont l'escalad'arbre peuvent se dérouler en milieu urbain ou de pleine nature, sur supports artificiels ou naturels (arbres, rochers, …) sous la forme d'ateliers découvertes, de parcours aménagés, de parcours non-aménagés de type " Terrain d'Aventure ".
Ces dernières années ont vu un développement extrêmement rapide, dans un vide réglementaire, des " Parcs Aventures " et des animations (Acrobranches, Escalad'arbre,…).
Ces activités physiques consistent à progresser sur des supports en hauteur (ateliers, cordes ou câbles, plate-formes, rochers, arbres, bâtiments, …) ce qui nécessite l'utilisation des techniques de sécurité couramment utilisées en escalade, canyon, alpinisme (ou spéléologie).
Très tôt la FFME a été questionnée par ses clubs ou par les collectivités territoriales sur les aspects réglementaire et sécuritaire de cette pratique. Aujourd’hui (et de plus en plus …) elle est sollicitée par les propriétaires de parcs …
En matière de sécurité de ces pratiquants, la fédération limite pourtant son champ de compétence à :
- L'encadrement, enseignement, interventions et secours sur tout type de parcours acrobatique en hauteur ;
- La mise en place d'ateliers et parcours amovibles sur corde.
La fédération n’intervient donc pas du tout dans le conseil, ni dans la réglementation concernant l’ installation des parcours permanents sur câbles ou sur l’ implantation des parcs.
Par contre, pour répondre à la demande d'encadrement, la FFME a mis en place (dès 1996) une formation « escalad'arbre » destinée à ses cadres fédéraux mais aussi aux professionnels de la montagne et de l'escalade.
Du côté de l’ état, une réponse apportée par l’ assemblée nationale précise que les "PAH" relève bien de la réglementation des activités physiques et sportives ce qui signifie que les structures ont l'obligation de se déclarer comme établissements d'APS : JO Assemblée Nationale du 06/01/2004
Dans un souci de sécurité, le Ministère de la Jeunesse et des Sport publie également chaque année une instruction qui a pour objet la protection du public dans le cadre des activités physiques de " Parcours Acrobatiques en hauteur " (P.A.H.). Instruction 08-074 du 22 mai 2008.
Cette instruction distingue la pratique autonome (non encadrée) de celle qui est accompagnée. Elle précise tout particulièrement que son encadrement relève de l'Article L 363-1 du code de l’ éducation (ex- article 43 de la loi du sport du 16 juillet 84 modifié). Dans le cas d’un encadrement technique rémunéré, il doit donc être assuré par des professionnels (BE, Guides) ou, à défaut, par des personnels formés et qualifiés (moniteur escalad ‘arbre FFME, par exemple)
Pour l'encadrement en centres de vacances et de loisirs déclarés auprès de J&S, il convient de se référer à la réglementation particulière définie par l’arrêté du 20 juin 2003. L’annexe XXII : Instruction n° 04-093-JS du 16 juin 2004 en précise les termes.
Enfin, l’encadrement à titre bénévole de ces activités ne nécessite pas réglementairement de qualification particulière, mais il est conseillé aux organisateurs de faire appel à des personnes titulaires des qualifications déjà citées.
La FFME a mis en place une formation escalad'arbre afin d'apporter à ses cadres les compétences complémentaires nécessaire pour aménager et encadrer un parcours amovible sur corde. Elle conseille aux cadres appelés à intervenir sur des animations de parcours acrobatique d' être titulaire de cette qualification.
Dans tous ces cas, s‘ applique également la réglementation sur les EPI
Enfin, concernant l’ installation et l’ exploitation des parcours acrobatiques en hauteur, l'AFNOR a publié en novembre 2003 deux normes expérimentales.
La première est relative aux exigences de construction (norme XP S52-902-1) et la seconde aux exigences d’exploitation (norme XP S52-902-2). Elle précise le nombre d’opérateurs et d’intervenants en hauteur présents sur le site d’exploitation en fonction des effectifs de pratiquants. Lire l'article
Les textes :
- Instruction 08-074 du 22 mai 2008 : Protection du public dans le cadre des activités physiques et sportives des "parcours acrobatiques en hauteur " (PAH).
- JO Assemblée Nationale du 06/01/2004
Quelle est la réglementation applicable à la réalisation et à l’exploitation par une personne publique ou privée d’équipements sportifs dénommés « parcours aventure » ?